By Christopher Fon Achobang
Department of Linguistics, Faculty of Arts, University of Buea
The Ministry of Forestry and Wildlife (MINFOF), representing the Cameroon government, on 18 May 2013 suspended the operations of Herakles Farms and its Cameroon affiliate, Sithe Global Sustainable Oils Cameroon (SGSOC) to enable it determine the public usefulness of SGSOC activities in the proposed concession area.
Herakles Farms claims its Cameroon affiliate SGSOC had secured rights to clear 73,086 hectares of pristine rainforest in the South West Region of Cameroon to make way for an agro industrial oil palm project in an Establishment Convention signed on 17 September 2009. The company claimed they were to invest billions of dollars and recruit over 8,000 Cameroonians during the 99 years of project.
It emerged that Minister Louis Paul Motaze, formerly of the Ministry of Planning and Regional Development singlehandedly signed the Establishment Convention of 17 September 2009 with SGSOC for it to do business in Cameroon. While the signature of the President of Cameroon was pending for a land lease above 50 hectares following Cameroon Land Tenure Law, SGSOC went ahead and prepared nurseries and its plantations.
This provoked uproar in the communities of Nguti and Mundemba with more than 95 percent of the populations opposing the project. Attracted by these oppositions, the international community and national and international nongovernmental environmental organizations stepped in to determine and educate the world on the irregularities surrounding the project.

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May 7, 2013
Douze ans de délestage et ça continue : AES Sonel, vendeur d’illusions !
Déclaration du RACE (Réseau associatif des consommateurs de l’énergie)
Douala - 03 mai 2013
Monnaie courante au Cameroun depuis plus d’une décennie, les délestages avaient connu à la fin du mois de mars et au début du mois d’avril une relative accalmie. Et voici qu’ils sont repartis de manière plus violente. Il ne se passe plus un jour au Cameroun sans que des quartiers ou villages entiers ne soient sevrés du courant électrique pendant de nombreuses heures. Les dégâts sont énormes. Des incendies, parfois causés par le retour brusque de l’électricité ravagent des marchés, des commerces et des habitats sur l’ensemble du territoire camerounais. Des entreprises partent en fumée. Des morts sont enregistrés. Les usagers domestiques subissent un inconfort intolérable. Des équipements électro ménagers pètent les plombs. Les maladies causées par les piqûres de moustiques gagnent du terrain. Les patients et le personnel médical souffrent dans les hôpitaux …Pris dans son propre piège et en flagrant délit de mensonge, AES Sonel ne daigne plus annoncer les programmes de rançonnement.
En effet, l’opérateur AES Sonel avait annoncé à grand renfort de publicité la fin des délestages avec l’entrée en service de la centrale à gaz de Kribi. Laquelle centrale n’aura fonctionné que pendant le temps imparti pour une publicité mensongère. Que de journalistes, de leaders de la société civile, d’hommes politiques…conduits en ce lieu par le groupe AES pour apprécier et célébrer ce joyau architectural qui aura englouti près de 200 milliards de Fcfa. Et voilà que quelques jours seulement après sa mise en service, elle est obligée d’arrêter de fonctionner, faute de licence d’exploitation.
Douala - 03 mai 2013
Monnaie courante au Cameroun depuis plus d’une décennie, les délestages avaient connu à la fin du mois de mars et au début du mois d’avril une relative accalmie. Et voici qu’ils sont repartis de manière plus violente. Il ne se passe plus un jour au Cameroun sans que des quartiers ou villages entiers ne soient sevrés du courant électrique pendant de nombreuses heures. Les dégâts sont énormes. Des incendies, parfois causés par le retour brusque de l’électricité ravagent des marchés, des commerces et des habitats sur l’ensemble du territoire camerounais. Des entreprises partent en fumée. Des morts sont enregistrés. Les usagers domestiques subissent un inconfort intolérable. Des équipements électro ménagers pètent les plombs. Les maladies causées par les piqûres de moustiques gagnent du terrain. Les patients et le personnel médical souffrent dans les hôpitaux …Pris dans son propre piège et en flagrant délit de mensonge, AES Sonel ne daigne plus annoncer les programmes de rançonnement.
En effet, l’opérateur AES Sonel avait annoncé à grand renfort de publicité la fin des délestages avec l’entrée en service de la centrale à gaz de Kribi. Laquelle centrale n’aura fonctionné que pendant le temps imparti pour une publicité mensongère. Que de journalistes, de leaders de la société civile, d’hommes politiques…conduits en ce lieu par le groupe AES pour apprécier et célébrer ce joyau architectural qui aura englouti près de 200 milliards de Fcfa. Et voilà que quelques jours seulement après sa mise en service, elle est obligée d’arrêter de fonctionner, faute de licence d’exploitation.
May 2, 2013
How United is the Republic of Cameroon? (Book Review)
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Tazoacha Asongayi |
Dr. Atem George, How United is the Republic of Cameroon? The unification of institutions of the Republic of Cameroon, ANUCAM, 2011, 265p, 8 Chapters.The defining moment of Southern Cameroons - Anglophone - history in Cameroon is its unification with the Republic of Cameroon, marked by the plebiscite of February 11, 1961, and effective unification on October 1, 1961.One of these days, Paul Biya will be in Buea to commemorate what he calls 50 years of Cameroon’s reunification.
In preparation for the event, articles, books and other art forms are coming up to jolt our memory in various ways. One of such contributions is Dr. George Atem’s recent book titled “ How United is the Republic of Cameroon?” and subtitled “The unification of the institutions of the Republic of Cameroon since 1961.”
The book is written in eight chapter as follows: 1) The Origins of Unification, 2) The Foumban Constitutional Conference, 3) Consolidation of Unification, 1961-66, 4) The politics of the abolition of the Federation, 5) Consolidation of the unitary state under President Ahmadou Ahidjo, 6) Effective Unification of Cameroon under President Biya, 7) Education in Cameroonian unification, 8) Unification in social services and institutions.
Sénatoriales sans enjeux et écran de fumée du rejet des listes du RDPC
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Jean Takougang |
Avec la proclamation de l’évidence qui a eu lieu hier à la Cour Suprême siégeant en lieu et place du Conseil Constitutionnel, les Camerounais, même les plus attardés, auront enfin compris que la démocratie que M. Paul Biya leur avait promise n’était pas une démocratie du dialogue, de participation et du consensus, mais une démocratie de l’unanimisme et du fait accompli, paternaliste et infantilisante. Et l’histoire retiendra alors que par un autre coup tordu qui a bousculé sur son passage toutes les dispositions constitutionnelles et les usages démocratiques les plus élémentaires en la matière, M. Biya et le RDPC auront réussi le tour de force d’organiser une élection sénatoriale dont le seul enjeu était de voir comment faire pour éviter de remporter tous les sièges prétendument mis en jeu. Car à l’heure où il convoque opportunément le corps électoral pour les sénatoriales, il sait bien qu’aucun parti politique ne dispose d’autant de conseillers municipaux que son parti dans aucune circonscription électorale qui est la région.
Donc, tous les candidats du RDPC, une fois investis, étaient sûrs d’être élus et n’avaient même pas besoin d’attendre la proclamation de quelque résultat que ce soit pour se faire appeler « Vénérables » et organiser la fête, puisque rien, absolument rien, ne s’opposait plus à une victoire qui s’annonçait automatique et imparable. Mais une telle victoire à la soviétique, de nos jours, a quelques inconvénients. Elle dévoilerait perfidement à la face du monde et surtout aux yeux de la Communauté internationale le visage hideux d’un régime totalitaire qu’un arsenal des plus sophistiqués de fourberies, de subterfuges, d’artifices et de ruses a dissimulé depuis des décennies derrière les oripeaux trompeurs d’une certaine démocratie.
Apr 26, 2013
Does Obama Want More War? North Korea’s Justifiable Anger
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Barack Obama |
(culled by Alternative révolutionnaire from http://www.counterpunch.org/2013/04/10/north-koreas-justifiable-anger)
The corporate media reduces the DPRK (North Korea) to the Kim family and prefaces their names with the terms “madman”, “evil” and “brutal”. Such vilifications of foreign leaders are used here not only to signify they are target for US overthrow. They are meant to intimidate and isolate anti-war activists as being out in left field for ever wanting to oppose a war against countries ruled by “madmen” – be they Saddam, Fidel, Hugo Chavez, Ahmadinejad, Qaddaffi.
Yet to a sensible person, it is crazy that the US, with nuclear weapons thousands of miles from home, in South Korea, denies North Korea has a right to have its own nuclear weapons on its own land – particularly when the North says it is developing nuclear weapons only as a deterrent because the US won’t take its own weapons out of the Korean peninsula.
Missing in what passes for discourse on the DPRK in the corporate media is that the US was conducting month-long war maneuvers last March in Korea, now extended into April, using stealth bombers, undetectable by radar, capable of carrying nuclear weapons. And this year these are not “deterrent” war maneuvers, but “pre-emptive war” maneuvers.
Qu’est-ce qui énerve les Nord-Coréens ?
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Kim Jung Un |
25 avril 2013
Les relations entre les États-Unis et la Corée du Nord ont atteint leur nadir et, dans la plupart des commentaires des médias occidentaux, c’est la rhétorique en apparence déraisonnablement musclée de la Corée du Nord, qu’il convient de blâmer. De façon inexplicable, nous raconte-t-on, la Corée du Nord a choisi d’accroître les tensions. Ce qui manque, dans ce tableau d’une attitude nord-coréenne hostile et du rôle de victime innocente assumé par les États-Unis, c’est le contexte. Et, comme cela arrive souvent, les médias présentent les événements de façon isolée, comme s’ils apparaissaient brusquement, sans la moindre raison.
Pas besoin de remonter très loin dans le temps pour discerner ce qui énerve les Nord-Coréens. Ces derniers mois, le gouvernement d'Obama a entrepris plusieurs démarches que la RPDC (République populaire démocratique de Corée, appellation officielle de la Corée du Nord) a perçues comme autant de menaces.
Le premier pas sur la voie de la détérioration des relations a été franchi en octobre 2012, quand les États-Unis ont accordé à la Corée du Sud une exemption vis-à-vis du régime de contrôle de la technologie des missiles, lui permettant d’allonger la portée de ses missiles balistiques de façon à pouvoir couvrir la totalité du territoire de la RPDC.i Il en résultait qu’un ensemble de modalités s’appliquait à toute nation ayant ratifié le traité, sauf la Corée du Sud, à laquelle s’appliquait un ensemble différent de modalités, dans le but manifeste de cibler sa voisine du Nord.
Apr 20, 2013
Liberté syndicale et protection des droits syndicaux au Cameroun : mythe ou réalité ?
par Joseph Ze
Secrétaire général du Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles normales - SNUIPEN
Pour nourrir cette controverse, nous partons du fait que la liberté syndicale et la protection des droits syndicaux, même si elles sont reconnues par la loi, n’existent pas en pratique lorsque les normes, principes et procédures de la liberté syndicale ne sont pas appliqués.
Les principes de la liberté syndicale ont été progressivement élaborés par les organes de contrôle de l’OIT au cours des soixante dernières années. A l’aune de ces principes, ont peut déterminer le niveau de violation ou de respect de la liberté syndicale et de la protection des droits syndicaux par un pays.
S’agissant du Cameroun, ce pays est membre de l’OIT depuis 1960. A ce jour, il a déjà ratifié plus d’une quarantaine de conventions de cette auguste institution, notamment la Convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical et la convention n° 98 sur le droit d’organisation et la négociation collective.
Secrétaire général du Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles normales - SNUIPEN
Pour nourrir cette controverse, nous partons du fait que la liberté syndicale et la protection des droits syndicaux, même si elles sont reconnues par la loi, n’existent pas en pratique lorsque les normes, principes et procédures de la liberté syndicale ne sont pas appliqués.
Les principes de la liberté syndicale ont été progressivement élaborés par les organes de contrôle de l’OIT au cours des soixante dernières années. A l’aune de ces principes, ont peut déterminer le niveau de violation ou de respect de la liberté syndicale et de la protection des droits syndicaux par un pays.
S’agissant du Cameroun, ce pays est membre de l’OIT depuis 1960. A ce jour, il a déjà ratifié plus d’une quarantaine de conventions de cette auguste institution, notamment la Convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical et la convention n° 98 sur le droit d’organisation et la négociation collective.
Apr 11, 2013
Pour construire la démocratie, il faut en avoir la volonté politique
Djibril Karimu
Homme Politique
Nous ne cessons de le rappeler aux journalistes : c’est bien le MANIDEM, lors d’une conférence de presse tenue le 28 novembre 2012 à son siège à Douala, qui a, le premier, révélé la tentative de coup d’Etat institutionnel que le RDPC et son chef préparaient contre le peuple du Kamerun. L’alerte avait été donnée par le Secrétaire Général du RDPC, Jean NKUETE, qui suppliait le Président de la République d’organiser en toute urgence les élections sénatoriales. Monsieur NKUETE servait en réalité de porte-parole. Le complot, bien ficelé, avait comme géniteur le Président BIYA. Avec plus de 9000 conseillers municipaux mal élus en 2007 sur 10600 et dont le mandat avait été prorogé pour 12 mois, le RDPC obtenait sans se fatiguer au moins 60 des 70 sièges de sénateurs mis en compétition. Une fois le sénat en place, M. BIYA pourrait désigner les 11 membres du Conseil Constitutionnel. Cette dernière institution, qui est censée réguler la vie institutionnelle de la République et qui proclame les résultats de tous les scrutins, est l’arbitre suprême du jeu politique de la Nation.
Homme Politique
Nous ne cessons de le rappeler aux journalistes : c’est bien le MANIDEM, lors d’une conférence de presse tenue le 28 novembre 2012 à son siège à Douala, qui a, le premier, révélé la tentative de coup d’Etat institutionnel que le RDPC et son chef préparaient contre le peuple du Kamerun. L’alerte avait été donnée par le Secrétaire Général du RDPC, Jean NKUETE, qui suppliait le Président de la République d’organiser en toute urgence les élections sénatoriales. Monsieur NKUETE servait en réalité de porte-parole. Le complot, bien ficelé, avait comme géniteur le Président BIYA. Avec plus de 9000 conseillers municipaux mal élus en 2007 sur 10600 et dont le mandat avait été prorogé pour 12 mois, le RDPC obtenait sans se fatiguer au moins 60 des 70 sièges de sénateurs mis en compétition. Une fois le sénat en place, M. BIYA pourrait désigner les 11 membres du Conseil Constitutionnel. Cette dernière institution, qui est censée réguler la vie institutionnelle de la République et qui proclame les résultats de tous les scrutins, est l’arbitre suprême du jeu politique de la Nation.
Mar 21, 2013
Politique économique et sociale de Chavez : quel héritage ?
Abanda Kpama |
Président National du MANIDEM
Le président Hugo Chavez a marqué d’une empreinte indélébile l’histoire du Venezuela et celle de l’Amérique Latine. Son œuvre a enthousiasmé les peuples déshérités et marginalisés aussi bien en Amérique Latine, au Moyen Orient qu’en Afrique.
1- Le contexte politique
L’effondrement, à partir de 1999, des pays du « socialisme réel » de l’Europe de l’Est marquait, d’après les historiens conservateurs et libéraux, la fin définitive de l’utopie socialiste. Les expériences qui avaient eu lieu au Chili sous Salvador Allende et au Nicaragua avec les Sandinistes pour faire adjoindre la démocratie au socialisme ; avaient rapidement été nettoyées par le sang et l’embargo économique avec le soutien actif des Etats-Unis d’Amérique.
Chavez arrive au pouvoir en 1999 dans une Amérique Latine qui tourne progressivement le dos à la dictature militaire. Mais personne, avant Chavez, n’avait obtenu une aussi incontestable légitimité démocratique. Entre 1999, date de son arrivée au pouvoir et le 7 octobre 2012, Hugo Chavez et son parti, le Parti révolutionnaire bolivarien, ont affronté 16 fois les élections et en ont gagné 15. Personne, ni même les Etats-Unis, n’ont jamais remis en cause la transparence des scrutins. Ses victoires, toujours nettes, lui ont donné une légitimité encore plus grande et plus forte. Jimmy Carter, ancien président des USA est même allé jusqu’à déclarer que « le système électoral vénézuélien était le meilleur au monde ». Chavez en a donc profité pour imposer des reformes profondes au système économique et social du Venezuela. A ce niveau déjà, on peut conclure, pour les révolutionnaires africains, que la légitimité est indispensable pour un dirigeant politique qui veut engager des changements profonds sans courir le risque de se faire accuser par les Occidentaux de dictateur, mais surtout pour avoir le soutien de la majorité des masses populaires qui constituent l’essentiel des populations de nos pays.
ELECAM and the Super-Chief Electoral Officer
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Tazoacha Asonganyi |
The hullabaloo about senatorial elections persists, but the process of producing a new electoral register that some people claim would have produced a more acceptable Electoral College for the senatorial elections seems to be going on unperturbed. Meanwhile, Elections Cameroon (ELECAM) has been claiming that its activities are controlled by the electoral code, even if it is in violation of the code that it started the biometric registration of voters in Cameroon on October 3, 2012 and said it would last until February 28, 2013.
With the approach of the closing date for the registration of voters, the election body’s promise that it would register some 7 million voters started haunting it, since it had hardly succeeded in registering up to 50% of the promised target. Therefore cries of low turnout started coming from all over the country, including from within ELECAM itself. And so the Super-Chief electoral officer, Paul Biya decreed that registration should continue for another month, until March 29, 2013; and so did it!
Mar 7, 2013
Une promenade bien mouvementée (nouvelle)
Ghonda Nounga |
(En mémoire de mon ami et frère Séverin-Cécile Abega, le "maître" des nouvelles)
Fomen se sentait minuscule au pied des immeubles bordant l’avenue déserte. De temps à autre, comme pour insuffler une étincelle de vie à ces monstrueuses tours de béton, ou s’en moquer de loin (on n’est jamais trop prudent), une automobile dévalait, en klaxonnant, la pente légère au bout de laquelle l’avenue se perdait, loin là-bas, engloutie par la nappe mystérieuse du fleuve Mélolé. Parfois, un homme passait à pas vifs, l’échine ployée comme sous le poids de quelque inexprimable fardeau. Il disparaissait bientôt à l’autre bout de l’avenue, et l’on entendait quelque temps encore le claquement sec de ses sandales sur le macadam tiède. Puis le silence retombait, étrange et angoissant.
De temps à autre, Fomen jetait un coup d’œil furtif et avide sur les vitrines des magasins. Un coup d’œil furtif ? Et comment ! On eut dit un voleur évitant de laisser percer ses intentions. De combien de mésaventures cette ville inquiétante n’avait-elle pas été le théâtre depuis qu’on parlait de crise économique ? Le bruit courait que la police vous y arrêtait pour un oui ou pour un non, ou encore, que des malfrats organisés en bandes étaient postés à tous les coins de rue, prêts à vous arracher votre portefeuille, et parfois votre vie.
Sénatoriales : Paul Biya, la honteuse supercherie
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Dr Désiré Essama Amougou |
Médecin urgentologue
Hearst, Ontario (Canada)
Invraisemblable! Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo, une fois encore vient de jeter le masque de sa gouvernance arbitraire et irascible. En convoquant fortuitement le corps électoral en vue des Sénatoriales, il met en branle un nouvel hold-up électoral. Plus soucieux de son pouvoir personnel, il démontre ainsi qu’il tient mordicus à maintenir la porte du débat politique fermement cadenassée. Décidément, l’«éternel acrobate politique, agrégé en bluffs» ne manque pas de culot !
Sa dernière trouvaille : vaincre sans péril les Sénatoriales, avec un corps électoral partiel, composé de conseillers municipaux dont le mandat est échu et sans compter des conseillers régionaux encore absents du paysage politique et des électeurs blasés et désabusés, intéressés à coup de quelques billets de CFA par les hiérarques du régime. À moins d’un revirement de dernière minute, chose presque impensable pour un chef qui écoute très peu ses concitoyens, le « Nnom Ngii » sait qu’il court sans effort vers le couronnement de son parti, le RDPC à cette compétition biaisée à la base. Une attitude qui n’est que la dernière épiphanie d’une méthode bien consacrée qui a toujours démontré son manque de sincérité, de loyauté et de droiture envers les Camerounais pour lesquels il est supposé travailler. N’est pas lorsqu’on aime son pays, il y a des actions évidentes que l’on mène pour satisfaire les attentes de ses compatriotes? Chez lui les termes dialogue, concertation et consensus n’ont aucun sens.
Another SDF bluff to be called!
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Tazoacha Asonganyi |
Recently, the press informed us of a declaration of Fru Ndi’s that there will be no senatorial elections in Cameroon until Paul Biya meets with him. This was said to be a statement he made to those who attended his rally in one of the towns in the North West region. A few days after the “threat” was published, Paul Biya called his bluff (for the umpteenth time!) and went ahead to convene the senatorial elections for 14 April 2013. Last Saturday, the National Executive Committee (NEC) of the SDF met in Bameda and “adopted” the Fru Ndi threat, calling on Paul Biya to urgently dialogue with Fru Ndi, otherwise there will be a disruption of peace.
This is how past “resolutions” of NEC like “no good laws, no elections” came about. Like this one, it was a “slip” during a rally that made its way to NEC, and without profound reflection on how it would be enforced, it was taken up as a resolution!
Feb 28, 2013
La crise énergétique et sécuritaire confirme les graves lacunes managériales du « Renouveau »
Par Abanda Kpama et Ghonda Nounga
Une situation récurrente
Les graves détériorations de la fourniture de l’énergie électrique qui se produisent depuis trois mois sur l’ensemble du territoire kamerunais rappellent l’époque où AES-SIROCCO, le repreneur de SONEL, après avoir annoncé les lendemains qui chantent, a plongé le Kamerun dans le noir. Nous étions en 2003. L’on se rappelle que le MANIDEM organisa à Douala et à Bafoussam une série de manifestations contre les « délestages » qui furent violemment réprimées par la police et la gendarmerie. Dix ans après, la situation s’est davantage détériorée. Le chef de l’Etat, a, depuis, annoncé la résolution de ce problème qui empoisonne la vie des Kamerunais et hypothèque le développement du pays. Mais plus il parle et plus les faits le font mentir. Malgré un potentiel hydroélectrique estimé à 55000 MW ! (mégawatts), le Kamerun peine à produire 1200 MW ! En 2003, dans une contribution parue dans le Messager, Abanda Kpama signalait qu’en 2002, le Kamerun n’avait pu produire que 800 MW alors qu’à l’époque, la demande était estimée à 1200 MW ! Dix ans après, AES-SONEL produit 1100 MW au mieux, la demande se situe, d’après les propres estimations cachées de AES-SONEL à 1500 MW ! Sur dix ans, le gap est resté le même : 400 MW. Il s’agit donc d’un déficit structurel, qui ne prend d’ailleurs pas en compte les besoins exprimés de potentiels investisseurs. Nous ne prendrons que l’exemple d’Alucam dont les projets d’extension à Edéa et Kribi sont momentanément enterrés à cause du déficit en hydroélectricité.
Une situation récurrente
Les graves détériorations de la fourniture de l’énergie électrique qui se produisent depuis trois mois sur l’ensemble du territoire kamerunais rappellent l’époque où AES-SIROCCO, le repreneur de SONEL, après avoir annoncé les lendemains qui chantent, a plongé le Kamerun dans le noir. Nous étions en 2003. L’on se rappelle que le MANIDEM organisa à Douala et à Bafoussam une série de manifestations contre les « délestages » qui furent violemment réprimées par la police et la gendarmerie. Dix ans après, la situation s’est davantage détériorée. Le chef de l’Etat, a, depuis, annoncé la résolution de ce problème qui empoisonne la vie des Kamerunais et hypothèque le développement du pays. Mais plus il parle et plus les faits le font mentir. Malgré un potentiel hydroélectrique estimé à 55000 MW ! (mégawatts), le Kamerun peine à produire 1200 MW ! En 2003, dans une contribution parue dans le Messager, Abanda Kpama signalait qu’en 2002, le Kamerun n’avait pu produire que 800 MW alors qu’à l’époque, la demande était estimée à 1200 MW ! Dix ans après, AES-SONEL produit 1100 MW au mieux, la demande se situe, d’après les propres estimations cachées de AES-SONEL à 1500 MW ! Sur dix ans, le gap est resté le même : 400 MW. Il s’agit donc d’un déficit structurel, qui ne prend d’ailleurs pas en compte les besoins exprimés de potentiels investisseurs. Nous ne prendrons que l’exemple d’Alucam dont les projets d’extension à Edéa et Kribi sont momentanément enterrés à cause du déficit en hydroélectricité.
Feb 27, 2013
Eléments pour un programme minimum de politiques culturelles au Kamerun
Document de travail du Manidem (adopté par le 2ème congrès ordinaire du Manidem les 21 et 22 février 2009 à Yaoundé)
PRÉSENTATION SOMMAIRE
Objectif d’un programme de politiques culturelles dans le contexte actuel : désaliéner notre peuple et lui permettre de se réapproprier l’initiative historique aux niveaux linguistique, culturel et artistique.
Principaux axes d’action :
PRÉSENTATION SOMMAIRE
Objectif d’un programme de politiques culturelles dans le contexte actuel : désaliéner notre peuple et lui permettre de se réapproprier l’initiative historique aux niveaux linguistique, culturel et artistique.
Principaux axes d’action :
- œuvrer à la préservation, au développement et au rayonnement du patrimoine culturel, linguistique et artistique kamerunais authentique
- créer les structures matérielles de base (au niveau communal tout au moins), de la production et de la consommation culturelle et artistique
- retrouver, revaloriser et divulguer l’essentiel de notre héritage culturel et artistique, de toutes les manières possibles pour :
- aider au brassage culturel des populations du Kamerun
- fournir des fondements solides aux créateurs culturels
- aider à la production de cultures kamerunaises nouvelles fondées sur une mise en perspective de cet héritage culturel et artistique
- stimuler la production de la littérature, du théâtre, du cinéma, de la musique, de tous types d’art dans les langues nationales
Pourquoi les marxistes s'opposent au terrorisme individuel [Extraits]
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Léon Trotsky |
[En guise d’arguments contre les terroristes de Boko Haram, en attendant une série d’articles que nous promettons à nos lecteurs sur l’islamisme, ses causes historiques et les moyens d’y mettre fin.]
[…] La terreur individuelle déprécie le rôle des masses.
Pour se développer, le système capitaliste a besoin d'une superstructure parlementaire. Mais comme il ne peut pas confiner le prolétariat moderne à un ghetto politique, il doit tôt ou tard permettre aux travailleurs de participer au parlement. Dans toutes les élections, le caractère de masse du prolétariat et son niveau de développement politique - quantités, qui, une fois de plus, sont déterminées elles aussi par son rôle social, c'est-à-dire, par dessus tout, son rôle productif - trouvent leur expression.
Dans une grève, de même que dans des élections, la méthode, le but, et les résultats de la lutte dépendent toujours du rôle social et de la force du prolétariat en tant que classe. Seuls les travailleurs peuvent mener une grève. Les artisans ruinés par l'usine, les paysans dont l'eau est polluée par l'usine, ou les membres du lumpen proletariat, avides de saccage, peuvent briser les machines, mettre le feu à une usine ou assassiner son propriétaire. Seule la classe ouvrière, consciente et organisée, peut envoyer une foule en représentation au parlement pour veiller aux intérêts des prolétaires. Par contre, pour assassiner une personnage officiel en vue, on n'a pas besoin d'avoir derrière soi les masses organisées. La recette pour fabriquer des explosifs est accessible à tous, et on peut se procurer un Browning n'importe où. Dans le premier cas, il s'agit d'une lutte sociale, dont les méthodes et les moyens découlent nécessairement de la nature de l'ordre social dominant du moment, et, dans le second, d'une réaction purement mécanique, identique n'importe où - en Chine comme en France - , très frappante dans sa forme extérieure (meurtre, explosions, ainsi de suite… ) mais absolument inoffensive en ce qui concerne le système social.
[…] La terreur individuelle déprécie le rôle des masses.
Pour se développer, le système capitaliste a besoin d'une superstructure parlementaire. Mais comme il ne peut pas confiner le prolétariat moderne à un ghetto politique, il doit tôt ou tard permettre aux travailleurs de participer au parlement. Dans toutes les élections, le caractère de masse du prolétariat et son niveau de développement politique - quantités, qui, une fois de plus, sont déterminées elles aussi par son rôle social, c'est-à-dire, par dessus tout, son rôle productif - trouvent leur expression.
Dans une grève, de même que dans des élections, la méthode, le but, et les résultats de la lutte dépendent toujours du rôle social et de la force du prolétariat en tant que classe. Seuls les travailleurs peuvent mener une grève. Les artisans ruinés par l'usine, les paysans dont l'eau est polluée par l'usine, ou les membres du lumpen proletariat, avides de saccage, peuvent briser les machines, mettre le feu à une usine ou assassiner son propriétaire. Seule la classe ouvrière, consciente et organisée, peut envoyer une foule en représentation au parlement pour veiller aux intérêts des prolétaires. Par contre, pour assassiner une personnage officiel en vue, on n'a pas besoin d'avoir derrière soi les masses organisées. La recette pour fabriquer des explosifs est accessible à tous, et on peut se procurer un Browning n'importe où. Dans le premier cas, il s'agit d'une lutte sociale, dont les méthodes et les moyens découlent nécessairement de la nature de l'ordre social dominant du moment, et, dans le second, d'une réaction purement mécanique, identique n'importe où - en Chine comme en France - , très frappante dans sa forme extérieure (meurtre, explosions, ainsi de suite… ) mais absolument inoffensive en ce qui concerne le système social.
Lettre d'Hugo Chavez à l'Afrique
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Hugo Chavez |
par Hugo Chavez Frias
Frères et sœurs,
Recevez mon plus fervent salut bolivarien, unitaire et solidaire, avec toute ma joie et de toute mon espérance dans le déroulement de ce III° Sommet si attendu des Chefs d’État et de Gouvernement d’Amérique du Sud et d’Afrique.
Je regrette vraiment, du plus profond de mon être de ne pouvoir être présent physiquement parmi vous pour vous réitérer, par une sincère accolade, mon irrévocable engagement en faveur de l’unité de nos Peuples. Je suis présent, cependant, dans la personne du Chancelier de la République Bolivarienne du Venezuela, le camarade Elias Jaua Milano, à qui j’ai demandé de vous transmettre la plus vive expression de mon amour pour ces continents qui sont plus que frères, unis par de solides liens historiques et destinés à avancer ensemble vers leur rédemption pleine et absolue.
Paul Biya like Kamuzu Banda!
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Tazoacha Asonganyi |
This time around in Paris, Paul Biya was not faced with any complicated, philosophical question which would allow him to give the demeaning response of “best pupil...”One of the questions concerned his longevity in office. In response, he repeated what he has been saying for a long time: the ballot box is there; it is the people that decide.
Such answers echo what Dr. Hastings Kamuzu Banda, the Malawian dictator who was worshipped like a God used to say at political rallies: “People outside this country call me dictator. But I tell them this: if I am a dictator I am a dictator by the people’s will...” Who can beat that? Which dictator will not borrow such a leaf from him?
M. Paul Biya d’un discours à l’autre
Par Albert Moutoudou Secrétaire général de l’UPC
- 31 décembre 2011 : « Nous voici au seuil de la première étape de notre « longue marche » vers l’émergence » - 31 décembre 2012 : « Nous avançons résolument dans la voie de l’émergence »
Le Cameroun n’était qu’un pays sous-développé, pudiquement désigné pays en développement par la langue du politiquement correct. A partir du 31 décembre 2011, M. Biya décréta que le pays se trouvait désormais sur le seuil de l’émergence. Comment aura-t-il préparé ses compatriotes à réussir ce bond qualitatif ? Il fait des annonces : Lom Pangar, le port en eaux profondes de Kribi, etc., laissant entrevoir des réalisations qui nous mènerons droit dans le camp des émergents que sont le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde, la Russie. Doit-on rappeler que ces pays émergents le sont devenus à la faveur de circonstances particulières qui, à part le cas de l’Inde qui est une vieille démocratie, ont en commun ceci : c’est D’ABORD l’abolition des dictatures (ou de l’apartheid qui en tenait lieu en Afrique du Sud), et des oligarchies locales et étrangères accomplissant leur besogne de prédation à l’abri de ces dictatures, qui fut le mouvement décisif des transformations d’Afrique du Sud et du Brésil tout autant que du changement de cap en Russie ? Dans le cas du Brésil par exemple la succession des dictatures militaires engluées dans une corruption larvée fut l’occasion de pomper et de brader le pays pendant des décennies. Et, depuis l’avènement de la démocratie qui a d’ailleurs permis de porter une femme à la tête du pays aujourd’hui, madame Dilma Roussef, le Brésil est au sixième rang économique.
- 31 décembre 2011 : « Nous voici au seuil de la première étape de notre « longue marche » vers l’émergence » - 31 décembre 2012 : « Nous avançons résolument dans la voie de l’émergence »
Le Cameroun n’était qu’un pays sous-développé, pudiquement désigné pays en développement par la langue du politiquement correct. A partir du 31 décembre 2011, M. Biya décréta que le pays se trouvait désormais sur le seuil de l’émergence. Comment aura-t-il préparé ses compatriotes à réussir ce bond qualitatif ? Il fait des annonces : Lom Pangar, le port en eaux profondes de Kribi, etc., laissant entrevoir des réalisations qui nous mènerons droit dans le camp des émergents que sont le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde, la Russie. Doit-on rappeler que ces pays émergents le sont devenus à la faveur de circonstances particulières qui, à part le cas de l’Inde qui est une vieille démocratie, ont en commun ceci : c’est D’ABORD l’abolition des dictatures (ou de l’apartheid qui en tenait lieu en Afrique du Sud), et des oligarchies locales et étrangères accomplissant leur besogne de prédation à l’abri de ces dictatures, qui fut le mouvement décisif des transformations d’Afrique du Sud et du Brésil tout autant que du changement de cap en Russie ? Dans le cas du Brésil par exemple la succession des dictatures militaires engluées dans une corruption larvée fut l’occasion de pomper et de brader le pays pendant des décennies. Et, depuis l’avènement de la démocratie qui a d’ailleurs permis de porter une femme à la tête du pays aujourd’hui, madame Dilma Roussef, le Brésil est au sixième rang économique.
Feb 26, 2013
Alerte - Interpellation du président et du secrétaire général de l'UPC
L'Union des Populations du Cameroun (UPC) a organisé ce jour, mardi 26 février 2013, au lieu dit Rond-point Deido, une manifestation pour réclamer la déchéance de Election Cameroon (ELECAM). La manifestation a été déclarée conformément à la Loi de la République auprès du Sous-préfet de Douala 1er conformément à la Loi 90/055 du 19 décembre 1990; et la Mairie de Douala 1er en a été informée.
C'est donc avec sérénité que les militants et sympathisants de l'UPC auxquels se sont joints d’autres partis et associations se sont rendus au Rond-point Deido pour s'exprimer démocratiquement et pacifiquement. Après 45 minutes de manifestation, le Commandant de la Brigade de gendarmerie de Deido, accompagné de ses éléments ont arraché les messages que brandissaient les manifestants, ensuite, les camarades Albert MOUTOUDOU, Secrétaire Général de l'UPC et Alexis NDEMA SAME président de l'UPC ont été conduits à la Brigade Territoriale de Bonanjo où ils ont été entendus au Bureau Spécial des Recherches et des Enquêtes criminelles par les Lieutenants MBANG ETO JP et MOUSSINGA Stéphane. Après cette audition, le Lieutenant colonel ZE a signé une garde à vue de 48 heures renouvelable pour motifs de "trouble à l'ordre public et organisation d'une manifestation illégale".
C'est donc avec sérénité que les militants et sympathisants de l'UPC auxquels se sont joints d’autres partis et associations se sont rendus au Rond-point Deido pour s'exprimer démocratiquement et pacifiquement. Après 45 minutes de manifestation, le Commandant de la Brigade de gendarmerie de Deido, accompagné de ses éléments ont arraché les messages que brandissaient les manifestants, ensuite, les camarades Albert MOUTOUDOU, Secrétaire Général de l'UPC et Alexis NDEMA SAME président de l'UPC ont été conduits à la Brigade Territoriale de Bonanjo où ils ont été entendus au Bureau Spécial des Recherches et des Enquêtes criminelles par les Lieutenants MBANG ETO JP et MOUSSINGA Stéphane. Après cette audition, le Lieutenant colonel ZE a signé une garde à vue de 48 heures renouvelable pour motifs de "trouble à l'ordre public et organisation d'une manifestation illégale".
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