(Cours de formation d’accueil des nouveaux militants du Manidem - Leçon 1)
INTRODUCTION
Si nous avons choisi d’adhérer au Manidem, qui est un parti d’opposition au régime de M. Biya, c’est parce que nous avons conscience de ce que quelque chose ne va pas dans notre pays. Comme l’on dit souvent : « le Kamerun va mal. » Nous avons, par notre engagement au Manidem, décidé d’aider à changer les choses. Nous voyons qu’il y a une minorité de gens qui ne souffrent pas ; qui vivent bien ; qui mangent bien tandis que les autres meurent de faim. Ces gens envoient leurs enfants étudier à Mbeng pendant que ceux des autres n’ont ni livres ni cahiers, et que leurs parents n’ont pas de quoi leur payer la pension scolaire. Les riches vont se soigner à l’étranger pour le moindre rhume tandis que les autres Kamerunais meurent de paludisme, de choléra, de tuberculose, etc. Pourquoi ces inégalités ? Pourquoi les uns ont-ils des palais et les autres des taudis ?
Welcome on the blog of Alternative révolutionnaire, a free twice-monthly journal of political, economic, social and cultural progressive thought. / Bienvenue sur le blog d’Alternative révolutionnaire, le bimestriel progressiste kamerunais gratuit d’analyses politiques, économiques, sociales et culturelles. / Contact: Alternative révolutionnaire
Dec 3, 2011
Cameroun, les juristes de la tyrannie : à propos de la démission de Maurice Kamto
Par Patrice Nganang
Extraordinaire que ce pays nommé Cameroun ! Maurice Kamto qui a été vice-ministre de la justice pendant l’un des septennats le plus sanglants des trente ans du régime de Paul Biya démissionne, et chacun s’extasie en louanges ! Que dire, sinon paraphraser une phrase publiée il y a quelques jours dans Le Jour : ‘Il y en a qui s’imaginent pouvoir faire carrière dans la poudrière.’ C’est sans doute le résumé de ces années passées par cet homme de droit comme on nous dit, dans le gouvernement de l’assassin, années qui se closent aujourd’hui de sa propre décision.
Extraordinaire que ce pays nommé Cameroun ! Maurice Kamto qui a été vice-ministre de la justice pendant l’un des septennats le plus sanglants des trente ans du régime de Paul Biya démissionne, et chacun s’extasie en louanges ! Que dire, sinon paraphraser une phrase publiée il y a quelques jours dans Le Jour : ‘Il y en a qui s’imaginent pouvoir faire carrière dans la poudrière.’ C’est sans doute le résumé de ces années passées par cet homme de droit comme on nous dit, dans le gouvernement de l’assassin, années qui se closent aujourd’hui de sa propre décision.
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