May 29, 2013

Lessons from Herakles Farms Debacle in Cameroon

By Christopher Fon Achobang
Department of Linguistics, Faculty of Arts, University of Buea

The Ministry of Forestry and Wildlife (MINFOF), representing the Cameroon government, on 18 May 2013 suspended the operations of Herakles Farms and its Cameroon affiliate, Sithe Global Sustainable Oils Cameroon (SGSOC) to enable it determine the public usefulness of SGSOC activities in the proposed concession area.

Herakles Farms claims its Cameroon affiliate SGSOC had secured rights to clear 73,086 hectares of pristine rainforest in the South West Region of Cameroon to make way for an agro industrial oil palm project in an Establishment Convention signed on 17 September 2009. The company claimed they were to invest billions of dollars and recruit over 8,000 Cameroonians during the 99 years of project.

It emerged that Minister Louis Paul Motaze, formerly of the Ministry of Planning and Regional Development singlehandedly signed the Establishment Convention of 17 September 2009 with SGSOC for it to do business in Cameroon. While the signature of the President of Cameroon was pending for a land lease above 50 hectares following Cameroon Land Tenure Law, SGSOC went ahead and prepared nurseries and its plantations.

This provoked uproar in the communities of Nguti and Mundemba with more than 95 percent of the populations opposing the project. Attracted by these oppositions, the international community and national and international nongovernmental environmental organizations stepped in to determine and educate the world on the irregularities surrounding the project.

May 7, 2013

Douze ans de délestage et ça continue : AES Sonel, vendeur d’illusions !

Déclaration du RACE (Réseau associatif des consommateurs de l’énergie)

Douala - 03 mai 2013

Monnaie courante au Cameroun depuis plus d’une décennie, les délestages avaient connu à la fin du mois de mars et au début du mois d’avril une relative accalmie. Et voici qu’ils sont repartis de manière plus violente. Il ne se passe plus un jour au Cameroun sans que des quartiers ou villages entiers ne soient sevrés du courant électrique pendant de nombreuses heures. Les dégâts sont énormes. Des incendies, parfois causés par le retour brusque de l’électricité ravagent des marchés, des commerces et des habitats sur l’ensemble du territoire camerounais. Des entreprises partent en fumée. Des morts sont enregistrés. Les usagers domestiques subissent un inconfort intolérable. Des équipements électro ménagers pètent les plombs. Les maladies causées par les piqûres de moustiques gagnent du terrain. Les patients et le personnel médical souffrent dans les hôpitaux …Pris dans son propre piège et en flagrant délit de mensonge, AES Sonel ne daigne plus annoncer les programmes de rançonnement.

En effet, l’opérateur AES Sonel avait annoncé à grand renfort de publicité la fin des délestages avec l’entrée en service de la centrale à gaz de Kribi. Laquelle centrale n’aura fonctionné que pendant le temps imparti pour une publicité mensongère. Que de journalistes, de leaders de la société civile, d’hommes politiques…conduits en ce lieu par le groupe AES pour apprécier et célébrer ce joyau architectural qui aura englouti près de 200 milliards de Fcfa. Et voilà que quelques jours seulement après sa mise en service, elle est obligée d’arrêter de fonctionner, faute de licence d’exploitation.

May 2, 2013

How United is the Republic of Cameroon? (Book Review)

Tazoacha Asongayi
Book Review by Tazoacha Asonganyi
Dr. Atem George, How United is the Republic of Cameroon? The unification of institutions of the Republic of Cameroon, ANUCAM, 2011, 265p, 8 Chapters. 
The defining moment of Southern Cameroons - Anglophone - history in Cameroon is its unification with the Republic of Cameroon, marked by the plebiscite of February 11, 1961, and effective unification on October 1, 1961.One of these days, Paul Biya will be in Buea to commemorate what he calls 50 years of Cameroon’s reunification. 

In preparation for the event, articles, books and other art forms are coming up to jolt our memory in various ways. One of such contributions is Dr. George Atem’s recent book titled “ How United is the Republic of Cameroon?” and subtitled “The unification of the institutions of the Republic of Cameroon since 1961.”

The book is written in eight chapter as follows: 1) The Origins of Unification, 2) The Foumban Constitutional Conference, 3) Consolidation of Unification, 1961-66, 4) The politics of the abolition of the Federation, 5) Consolidation of the unitary state under President Ahmadou Ahidjo, 6) Effective Unification of Cameroon under President Biya, 7) Education in Cameroonian unification, 8) Unification in social services and institutions.

Sénatoriales sans enjeux et écran de fumée du rejet des listes du RDPC

Jean Takougang
Par Jean Takougang

Avec la proclamation de l’évidence qui a eu lieu hier à la Cour Suprême siégeant en lieu et place du Conseil Constitutionnel, les Camerounais, même les plus attardés, auront enfin compris que la démocratie que M. Paul Biya leur avait promise n’était pas une démocratie du dialogue, de participation et du consensus, mais une démocratie de l’unanimisme et du fait accompli, paternaliste et infantilisante. Et l’histoire retiendra alors que par un autre coup tordu qui a bousculé sur son passage toutes les dispositions constitutionnelles et les usages démocratiques les plus élémentaires en la matière, M. Biya et le RDPC auront réussi le tour de force d’organiser une élection sénatoriale dont le seul enjeu était de voir comment faire pour éviter de remporter tous les sièges prétendument mis en jeu. Car à l’heure où il convoque opportunément le corps électoral pour les sénatoriales, il sait bien qu’aucun parti politique ne dispose d’autant de conseillers municipaux que son parti dans aucune circonscription électorale qui est la région.

Donc, tous les candidats du RDPC, une fois investis, étaient sûrs d’être élus et n’avaient même pas besoin d’attendre la proclamation de quelque résultat que ce soit pour se faire appeler « Vénérables » et organiser la fête, puisque rien, absolument rien, ne s’opposait plus à une victoire qui s’annonçait automatique et imparable. Mais une telle victoire à la soviétique, de nos jours, a quelques inconvénients. Elle dévoilerait perfidement à la face du monde et surtout aux yeux de la Communauté internationale le visage hideux d’un régime totalitaire qu’un arsenal des plus sophistiqués de fourberies, de subterfuges, d’artifices et de ruses a dissimulé depuis des décennies derrière les oripeaux trompeurs d’une certaine démocratie.