Oct 31, 2012

Sankara, le joueur de tam-tam


Anicet Ekane
Par Anicet Ekane
Membre du Bureau politique du Manidem

Il n'y a rien d'absolu dans la vie, même pas la mort. Sinon, nous ne vibrerions pas à l'évocation du nom de Sankara.

Ils ont, sans aucun doute, éliminé physiquement Sankara. Ils ont procédé par la même méthode, qu'ils utilisent depuis la colonisation.

Tout d'abord, il faut repérer les têtes qui débordent, c'est-à-dire celles des récalcitrants, celles qui ne veulent pas rentrer dans les rangs, celles qui pensent qu'il est temps, qu'il est grand temps, que l'Afrique soit libre.

Ensuite il faut faire couper ces têtes là par les autres, les sages, les dociles, ceux avec lesquels, disent-ils, "On peut discuter" : Ahidjo, Houphouët-Boigny, Mobutu, Compaoré, etc.

Oct 30, 2012

Lettre ouverte d’un Upéciste à Mr Marafa Hamidou Yaya

Par Beng Yves (21 octobre 2012)

Monsieur Le Ministre,

Je me suis  senti concerné par votre lettre ouverte aux Camerounais (la cinquième) ; sans doute en raison de son apparente prise de distance avec  l’affaire dite de l’avion présidentiel, laquelle  vous a valu une condamnation à 25  ans de prison, et parce que vous y tracez des linéaments d’un projet de société « porteuse de paix, de sécurité, de justice et de prospérité… », une société débarrassée de la corruption.

Oct 29, 2012

15 octobre 1987 – 15 octobre 2012 : Cela fait 25 ans que Thomas SANKARA a été assassiné sur ordre du chef de la Françafrique

Par Abanda Kpama
Président National du MANIDEM

Curieuse coïncidence. Le sommet de la Francophonie et de la Françafrique s’est achevé la veille du jour anniversaire de l’assassinat d’un des plus illustres fils d’Afrique. C’est parce que le jeune capitaine de 37 ans était devenu une épine dans les pieds de la Françafrique que mission fut donnée à Houphouët-Boigny, le traître de toujours, de recruter un tueur à gage dans l’entourage de SANKARA. C’est à Blaise COMPAORE, compagnon et « ami » de SANKARA que revint l’« honneur » d’éliminer physiquement le grand leader panafricaniste.

Limogeage du Père Lado : l’épiscopat kamerunais au service du pouvoir néocolonial

Par Abanda Kpama
Président national du MANIDEM

Le limogeage du père jésuite Ludovic LADO de son poste de vice-doyen de la faculté des sciences de gestion de l’Université Catholique d’Afrique Centrale et son affectation punitive à Dabou en Côte d’Ivoire, pays en guerre et où règne une grande insécurité, ont donné lieu à une passe d’armes très médiatisée entre les milieux intégristes bamilékés d’une part et de l’autre, les intégristes anti-bamilékés dont un bon nombre se recrute dans la hiérarchie des églises chrétiennes et les exécutifs de certains partis politiques.